La perte d’autonomie chez les séniors ?

Tout le monde tient à son indépendance et bien vivre son entrée dans le 3^ème âge n’est pas toujours évident. Le vieillissement s’accompagnant souvent d’une perte d’autonomie, il est important de la détecter au plus tôt pour prendre les bonnes mesures et améliorer sa qualité de vie.

Reconnaître la perte d’autonomie

La perte d’autonomie se traduit par la difficulté, voire l’incapacité, d’exercer seul certains actes essentiels de la vie quotidienne. Liée au vieillissement, elle est causée par des altérations physiques et/ou psychiques. Qu’elle survienne brutalement à la suite d’un accident ou qu’elle s’installe de manière progressive, déceler les premiers signes d’une perte d’autonomie est primordial afin de mettre en place les solutions adaptées. L’entourage proche peut détecter les premiers symptômes de perte d’autonomie :

> Troubles de l’équilibre : difficultés à se lever, marche hésitante, trébuchements ;

> Changement des habitudes alimentaires : difficultés à faire ses courses, à cuisiner, ne s’alimente plus ou à n’importe quelle heure ;

> Diminution de l’hygiène : difficultés à réaliser des travaux ménagers, toilette quotidienne perturbée ;

> Problèmes de mémoire : ne plus reconnaître un proche, ranger des objets dans des endroits inappropriés, perdre la notion du temps et des lieux ;

> Altération de l’humeur : dépression, tristesse, fatigue importante, désintérêt, changement d’humeur (agressivité, apathie).

La consultation d’un professionnel de santé s’avèrera presque toujours nécessaire car lui seul sera en mesure d’évaluer l’intensité des signes, déceler une maladie neurodégénérative ou déterminer si une assistance / un service de soins à domicile est requis ou non.

Anticiper la perte d’autonomie

Tous les séniors ne sont pas concernés par la perte d’autonomie. En effet, nombreux sont ceux en capacité d’effectuer les gestes de la vie quotidienne sans grande difficulté. Toutefois, il est important pour eux d’anticiper une situation de perte d’autonomie en se posant les bonnes questions et en prenant les mesures nécessaires en conséquences : est-il possible d’aller vivre chez un membre de ma famille ou en maison de retraite ? Un proche viendrait’ il s’occuper de moi quotidiennement ?

Vieillir en bonne santé

Le 3^ème âge n’est pas une fatalité ! C’est une deuxième vie qui commence, en couple ou seul, vous avez enfin le temps de ne plus penser qu’à vous. Bien vieillir dans sa tête, en gardant l’esprit alerte, et dans son corps, en se forgeant un cœur d’acier, est possible à tout âge. : 

> Entretenir son corps grâce à une activité physique et une alimentation adaptée ;

> Booster sa mémoire en la stimulant par le jeu, en dormant suffisamment ou par la lecture ;

> Aménagement de son logement, optimiser la mobilité, etc…